Prenant la plume sous le nom de son père Pierre Castède, l'auteur nous fait partager au jour le jour et au fil des saisons la vie d'une famille de métayers des Landes de 1897 à 1919. Si le métayages est à son apogée, on en perçoit déjà les premiers craquements. L'évocation même d'une certaine douceur de vivre ne fait pas oublier la menace des intempéries, des fluctuations du marché, l'âpreté des rapports sociaux, en un mot la précarité de la vie.